Lancement du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal : Le PUMA déroule sa feuille de route

Accueil / Lancement du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal : Le PUMA déroule sa feuille de route

Lancement du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal : Le PUMA déroule sa feuille de route

Dans le cadre du lancement, par le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA), du Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS), la coordination nationale du PUMA, avec une forte délégation de la Banque mondiale, a prévu une série d’activités. C’est dans ce cadre que son coordonnateur national, Moussa Sow, et sa délégation ont tenu, ce lundi 29 avril 2024, une rencontre d’information avec des agents du ministère des Finances et du Budget.
A l’issue de cette séance de travail, qui a eu lieu au siège dudit ministère à Dakar, la délégation s’est rendue ensuite au ministère de la Famille et des Solidarités, à Dakar. Ici également, Moussa Sow et les experts de la Banque mondiale ont rencontré Mme le ministre Maïmouna Dièye, pour échanger sur ce projet régional qui s’installera à Saint-Louis.Un projet mis en place par la Mauritanie et le Sénégal pour faire face aux défis du développement socio-économique et aux phénomènes climatiques. Le Projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS) a été mis en place par les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal pour faire face à de multiples défis liés au développement socio-économique et aux phénomènes climatiques auxquels sont confrontées les communautés implantées de part et d’autre de la vallée du fleuve Sénégal. Il a comme objectif de développement d’améliorer l’intégration sous-régionale et la résilience socio-économique et climatique des communautés ciblées dans la vallée du fleuve Sénégal (Mauritanie et Sénégal).Spécifiquement, le projet vise à renforcer l’accès aux infrastructures et aux services socio-économiques résilients aux effets des changements climatiques ; accroître la connectivité pour la facilitation des mouvements et échanges transfrontaliers sûrs ; consolider les dynamiques communautaires transfrontalières en appui aux efforts visant une intégration régionale réussie ; et enfin, mettre en place un dispositif régional de renforcement institutionnel et de gestion des connaissances.
Le projet comprend quatre composantes. 1 : investir dans la résilience et l’inclusion des communautés pour la cohésion sociale. Cette composante finance des investissements multisectoriels au niveau local et des activités de cohésion sociale pour appuyer l’intégration régionale, renforcer la résilience des communautés et promouvoir l’inclusion dans la vallée du fleuve Sénégal. 2 : investissements territoriaux intégrés pour la connectivité et le développement économique local. Cette composante va financer des investissements plus importants dans les infrastructures territoriales afin d’améliorer la connectivité pour faciliter l’activité économique locale et le commerce transfrontalier, et appuiera une approche intégrée de développement économique local (DEL) pour stimuler les opportunités économiques et les revenus des communautés ciblées.La composante 3 est axée sur la gestion du projet et plateforme régionale de gestion des connaissances et de dialogue. La dernière, quant à elle, est centrée sur l’intervention d’urgence contingente (CERC). Cette composante à budget zéro servira de mécanisme de financement d’urgence contingent qui pourrait être déclenché en cas de catastrophe naturelle ou causée par l’homme et/ou de crise sanitaire telle qu’une pandémie, par le biais d’une déclaration formelle d’urgence nationale ou sur demande formelle des gouvernements respectifs.Un projet de 5 ans pour un montant de près de 100 milliards. Le coût global du projet au Sénégal est estimé à 150 millions de dollars US, soit 95 milliards de francs Cfa, et sa durée est fixée à 5 ans (2024-2028). En Mauritanie, il est estimé à 95 millions de dollars, pour une durée également de 5 ans.Au Sénégal, les zones d’intervention sont toute la frontière sénégalo-mauritanienne de Saint-Louis à Bakel, à savoir : la région de Saint-Louis, région de Matam (départements de Matam et Kanel), région de Tambacounda (département de Bakel).Au niveau régional, le PRDC-VFS sera installé sur la vallée du fleuve Sénégal. Ici, il établira un comité de coordination régionale (CCR) composé de représentants de la Mauritanie et du Sénégal. Ce comité sera responsable de la prise de décision stratégique et de coordination générale des activités du projet. Au niveau national, chaque pays participant aura un ministère de mise en œuvre. Au Sénégal, c’est le ministère de la Famille et des Solidarités qui est chargé de la mise en œuvre, à travers le PUMA qui est chargé de son exécution. En effet, il a un rôle de coordination clair et la mission de concevoir et de mettre en œuvre des politiques d’inclusion et de cohésion sociales. Ici, la ministre Maïmouna Dièye renseigne que la convention de financement du projet est déjà signée et l’unité de gestion du projet a été mise en place.
Elle a également révélé que les études environnementales, les manuels de procédures administratives et financières, le rapport de la stratégie de passation des marchés, sont disponibles.En Mauritanie, c’est le ministère de l’Economie et du Développement durable qui assure la mise en œuvre du projet dans le pays.
Pour rappel, le PUMA, c’est l’équité au cœur du PSE. Il vise la modernisation des axes et territoires frontaliers et l’amélioration des conditions de vie des populations. Spécifiquement, le PUMA a pour but de favoriser le désenclavement routier, fluvial, maritime, téléphonique et numérique des zones et populations frontalières.

source: www.seneweb.com